TIR DU ROY DE FRANCE : VALERIO RACONTE ...

Touché n’est pas abattu ! Le premier mai est synonyme de fêtes du travail, et je vous le confirme, c’est un dur labeur d’abattre un oiseau situé en haut d’une perche ! Je vous place l’ambiance du tir du Roy de France 2012. Ce n’est pas une compétition mais plutôt un lieu de rencontre festif. A l’heure du déjeuner, des tablées par compagnie de 5 à 30 personnes se forment avec la gaieté qui entoure un bon festin. La concentration des tentes représentant chaque compagnie est tellement dense qu’il est difficile de trouver le greffe mais le doute disparaît très rapidement lorsque celui ci ouvre car une queue de 25m se forme et qui ne désenfle pas pendant 1 heure. En effet il y a eu une forte participation : environ 90 Roys se sont déplacés pour l’événement ! Après le rituel de la mise en place des oiseaux d’environ 2 cm de large sur les 5 perches de 20 à 22 m de haut, nous avons transformé nos pensées d’espérance en « dans quelle galère nous sommes ? ». Lorsque l’arbitre siffle le début de la phase éliminatoire se déroulant sur une période de 2H30, la course poursuite aux 6 oiseaux abattu pour la finale est lancée. Dans le temps imparti, nous avons tiré 9 flèches qui ont flirté avec l’oiseau danseur car la moindre brise se transforme en un va et vient permanent de l’être le plus convoité de la journée. Pour ma part, la seule consolation de la journée fut d’avoir touché l’objectif mais « Touché n’est pas abattu » Le règlement est claire, l’oiseau doit tomber de la perche et avoir une marque distinctive de l’impact de la flèche. L’expérience était fort agréable et je vous convie à venir nombreux au prochain tir du Roy de la Compagnie d’Arc d’Asnières pour acquérir le titre, afin de pouvoir participer au prochain tir du Roy de France 2013 !!!